Église de la Vôge

foret4.jpg

Message de Thomas Nussbaumer lors de la visite familiale pendant l'été 2016

Étranger et voyageur sur la terre

Maintenant vous savez un peu mieux ce que nous faisons au Laos et de quoi est constituée notre vie de tous les jours, je vous propose de prendre un moment pour nous imprégner de la Parole de Dieu. C’est une parole vivante dont le message pénètre au fond de chacun de nos esprits d’une manière mystérieuse et tellement personnelle, qui nous rejoint chacun dans notre contexte !

J’aimerais vous partager une réflexion qui me travaille depuis environ deux ans, en lien avec notre vie au Laos. « Étranger et voyageur sur la terre ». La Bible nous dit et nous rappelle, de son tout début, à sa toute fin, que nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Je n’ai pas le temps de détailler toutes ces allusions, je vous encourage à le faire par vous-mêmes. De la Genèse à l’Apocalypse, la Parole de Dieu nous rappelle que nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Méditer cette parole m’a nourri durant les dernières années. Juste ces quelques mots qui résonnaient tellement en moi, sans que je comprenne pourquoi : je suis étranger et voyageur sur la terre. Évidemment cette réflexion a été largement alimentée par notre vie au Laos. Le choix de quitter la France nous a conduits à être confronté à des différences culturelles, l’éloignement de notre famille, et à devenir des étrangers de manière toute concrète. Mais cette parole s’adresse à nous tous qui voulons suivre Jésus, vous ici ou nous au loin : nous sommes tous étrangers et voyageurs sur cette terre.

Pour essayer de comprendre ce que cela signifie, nous lisons un extrait de la lettre aux Hébreux, au chapitre 11. Ce chapitre raconte la vie de foi de ceux qui nous ont précédés. On les surnomme les héros de la foi. Hébreux 11 v 13-16 « C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux-mêmes étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie. En effet, s’ils avaient eu la nostalgie de celle dont ils étaient sortis, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. En fait, c’est une meilleure patrie qu’ils désirent, c’est-à-dire la patrie céleste. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé « leur Dieu », et il leur a préparé une place. »

Si on va un peu plus loin dans le texte on peut lire un résumé de la vie de ces personnes, ces gens de foi. v33-35 « Grâce à la foi, ils ont conquis des royaumes, exercé la justice, obtenu la réalisation de promesses, fermé la gueule des lions. Ils ont éteint des feux violents, échappé au tranchant de l'épée. Ils ont été remplis de force alors qu'ils étaient faibles. Ils se sont montrés vaillants dans les batailles, ils ont mis en fuite des armées ennemies; des femmes ont vu leurs morts ressusciter pour leur être rendus. » Pas mal non ? Je pense que chacun serait prêt à signer pour un tel programme, pas vrai ? Des victoires, des réussites, des miracles ! Continuons la lecture : « D'autres, en revanche, ont été torturés; ils ont refusé d'être délivrés, afin d'obtenir ce qui est meilleur: la résurrection. D'autres encore ont enduré les moqueries, le fouet, ainsi que les chaînes et la prison. Certains ont été tués à coups de pierres, d'autres ont été torturés, sciés en deux ou mis à mort par l'épée. D'autres ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de chèvres, dénués de tout, persécutés et maltraités, eux dont le monde n'était pas digne. Ils ont erré dans les déserts et sur les montagnes, vivant dans les cavernes et les antres de la terre.

On parle maintenant de subir des injustices, d’être exclu, de refuser la libération, d’endurer des moqueries, d’être maltraité, d’accepter de souffrir, d’être mis à mort. Pour les personnes de notre chapitre, vivre en « étranger et voyageur sur la terre » les a conduits à voir des miracles et à vivre des expériences incroyables … et en même temps les a conduits à accepter de souffrir, de vivre en exclus, et d’être mis à mort. Les deux côtés allaient ensemble. Avant de signer pour une vie comme celle-là, il est important de bien réfléchir. De peser le pour et le contre, et voir de quelle côté penche la balance !

Ça me rappelle un passage de la Bible où Jésus nous invite justement à bien réfléchir avant de nous engager à sa suite, à bien considérer si nous sommes prêts à payer le prix pour marcher à sa suite. Vous pouvez le lire dans Luc 14v25-30. « Si quelqu'un vient à moi et n'est pas prêt à renoncer à [tout], il ne peut être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »

Jésus n’a pas menti, il n’a pas dit : « suis-moi et tout ira bien, tout sera facile ». Il a été très clair sur le prix à payer pour vivre une vie de disciple. Dans Jean 15 v20 il nous dit : « Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit, le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé mes paroles ils garderont aussi les vôtres ». Cette parole contient à la fois la promesse d’une vie qui porte des fruits pour Dieu, et la promesse de souffrances.

Il y a des chrétiens dans le monde, aujourd’hui, pour qui se charger de sa croix a une signification très littérale. … en fait la description de la souffrance des enfants de Dieu qu’on a lue dans le chapitre 11 est étonnamment d’actualité, et bien réelle ! Ces chrétiens tiennent ferme au milieu de ces souffrances, « eux dont le monde n’est pas digne ».

Dans une moindre mesure, nous avons vécu en famille au Laos plusieurs périodes difficiles durant les deux dernières années. Joakim avait tout juste 1 an quand il a eu une infection qui a fait enfler son genou. Progressivement il a arrêté de marcher, puis de bouger. Après son arrivée à l’hôpital la fièvre est restée très élevée pendant 1 semaine, malgré les antibiotiques que les médecins lui injectaient. Quel soulagement quand la fièvre a enfin baissé et que Joakim a repris vie ! Nous avons passé en tout 2 semaines très difficiles à l’hôpital, à l’autre bout du monde. C’était des moments durs, que je n’aimerais pas revivre. Ce n’est pas parce que nous suivons Jésus que tout est facile, loin de là. Nous avons expérimenté qu’il y a un prix à payer pour suivre Jésus. Mais nous avons aussi expérimenté la présence de Dieu et la paix dans la souffrance, la puissance de la prière, le soutien de nos familles et frères et sœurs dans la foi.

Nous avons encore vécu d’autres difficultés : l’isolement, le deuil de deux grands parents loin de la famille, des frayeurs avec les enfants, l’opposition des autorités locales, des pressions, du contrôle, de la fatigue, des soucis de santé … parfois on se disait que ça ne pouvait plus être pire … mais si ! Dans tout cela nous avons vu Dieu à l’œuvre pour guérir, régénérer. Nous avons vu des réponses à nos prières. Et le plus important, nous avons expérimenté que Dieu est proche de nous même au milieu les moments difficiles, même lorsqu’on ne comprend plus rien. Connaitre Jésus surpasse tout et c’est ce qui nous porte dans nos difficultés. Comme dit le chant : « oh Jésus ta présence, c’est la vie et la paix. La paix dans la souffrance et la vie à jamais ! ». Je ne peux pas souhaiter mieux à chacun de vous que de connaitre personnellement Jésus.

Peut-être qu’en ce moment certains d’entre vous « pleurent et frémissent sous la douleur » comme dit un autre vieux chant, ou ont traversé dans le passé de dures épreuves pendant leur marche avec Dieu. Ne soyez pas surpris, mais soyez encouragés par cette dernière parole de notre maître avant de monter au ciel : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ». Il n’y a rien de meilleur ou de plus précieux que la présence de Jésus à nos côtés.

Si nous choisissons de marcher à la suite de Jésus, des souffrances nous attendent forcément. Des moqueries, incompréhensions, mises à l’écart, ennuis avec la justice peut-être, ou violences physiques, qui sait ? Maladie, deuil, souffrance … C’est un grand risque d’oublier que la souffrance fait partie de la vie chrétienne. Ça peut mener à douter que Dieu est au contrôle, ou à juger d’autres qui souffrent. Ça peut aussi mener à devenir idolâtres : on peut se mettre à adorer notre sécurité physique, notre confort, nos droits, notre santé … au lieu d’adorer le Dieu tout puissant dont la volonté dépasse la nôtre.

Le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux nous explique qu’être étrangers sur la terre implique des souffrances. Mais heureusement ce n’est pas tout. Les personnes de ce chapitre ont été très rationnelles dans leurs choix de vie : elles avaient quelque chose de meilleur en vue, nous dit le texte. C’est logique d’abandonner quelque chose pour accéder à quelque chose de meilleur ! Quelque chose de meilleur en vue, mais quoi ?

Il faut savoir qu’avoir en vue veut dire pour l’auteur de la lettre : voir la réalité avec les yeux de la foi. Je lis Héb11v1 qui explique ceci : « la foi est une façon de posséder ce qu'on espère, c'est un moyen d'être sûr des réalités qu'on ne voit pas. »

Avoir la foi, c’est en quelque sorte voir une réalité invisible à l’œil nu. La foi c’est différent d’espérer que le monde spirituel existe vraiment … peut-être que oui, peut être que non, allez, je vais essayer d’y croire. Ce n’est pas ça, parce que le monde spirituel existe bel et bien, qu’on y croie ou non. D’ailleurs si vous en doutez nous avons quelques histoires à raconter à ce sujet … Avoir la foi, c’est être sûr des réalités qu’on ne voit pas. Avoir la foi, c’est voir une réalité invisible à l’œil nu.

Tout cela parait peut-être un peu abstrait, mais c’est important de comprendre ce qui a permis à toutes les personnes décrites dans le chapitre d’endurer tant de souffrances : elles l’ont fait parce qu’elles voyaient une réalité, invisible sans la foi, qui les attirait. Elles avaient un autre point de vue sur ce qui leur arrivait, elles voyaient plus loin.

Et qu’est-ce qu’elles voyaient ? Le passage nous le dit au v16 : « la patrie céleste, une cité préparée par Dieu pour ceux dont il n’a pas honte d’être appelé « leur Dieu ».

Cette patrie, c’est l’aboutissement de l’histoire telle que nous la connaissons et le début du règne éternel de Dieu reconnu par tous. Écoutez la description que l’apôtre Jean en fait dans Apocalypse 21 v 3-4 « la tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux : ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu ».

Voilà ce que tous ces hommes et femmes attendaient avec tant de ferveur : la demeure de Dieu avec les hommes. Et le simple fait de le voir de loin, avec les yeux de la foi, leur a donné la force et même la joie pour traverser toutes ces souffrances.

Nous aujourd’hui nous avons le privilège d’en savoir bien plus qu’eux sur les mystères du plan de Dieu. Nous connaissons le moyen que Dieu a utilisé pour nous réconcilier avec Lui : la mort et la résurrection de Jésus. Nous savons que nous avons la vie éternelle par la foi en Jésus qui est le seul chemin vers Dieu. Nous savons qu’au retour de Jésus, nous accéderons à la cité nouvelle préparée par Dieu. Nous sommes citoyens de cette cité, dès aujourd’hui, sans aucun mérite, par la simple foi en Jésus.

Alors forcément se savoir citoyen de cette cité céleste nous rend étrangers et voyageurs dans ce monde. Étrangers et voyageurs, mais porteurs dès aujourd’hui d’un trésor qui surpasse tous les trésors du monde : la connaissance de Jésus notre sauveur.

Étranger et voyageur. On ne parle pas d’une petite promenade ou de tourisme, nous l’avons tous compris maintenant. On parle de renoncer à soi pour rechercher une autre réalité que celle que l’on voit, de ne pas « porter notre attention sur les choses visibles mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps mais les invisibles demeureront éternellement. » (2 Cor 4v18). On parle de changer de réalité et adopter dès aujourd’hui cette perspective de la vie éternelle. Ça oriente toute la vie.

Lorsque nous avons fait le choix de partir pour le Laos, notre décision a suscité pas mal de questions et d’incompréhensions dans notre entourage, chrétien et non chrétien. Pourquoi lâcher nos carrières, notre sécurité, notre confort ? Pourquoi accepter de vivre avec beaucoup moins que ce qu’on avait ? En plus on n’a pas la certitude de trouver aussi bien que ce qu’on a laissé à notre retour … en fait on ne sait même pas quand on rentrera. On sait seulement que Dieu nous a appelés à partir et que nous avons décidé d’obéir. D’un point de vue humain ce n’est pas le choix le plus avisé. Mais en fait nous avons été très logiques : nous savons, nous voyons que notre vie ne se limite pas aux quelques années passées sur cette terre. Dieu nous donne gratuitement la vie éternelle, pour laquelle nous pouvons investir dès aujourd’hui, avec l’assurance d’être dans la main de Dieu et que rien ne peut nous séparer de son amour pour nous. Tout cela n’est pas une théorie que nous espérons juste, c’est une réalité que nous voyons et à laquelle nous appartenons. Nous sommes étrangers et voyageurs sur cette terre !

Alors quoi de plus logique que d’obéir à Dieu pour porter des fruits éternels ? Quoi de plus logique que abandonner avec joie ce qui pourrait nous distraire de ce chemin ? Comment les richesses de la terre nous attireraient alors que nous pouvons en amasser dès maintenant dans le ciel (Mat 6v19-20) ? Le prix à payer n’a rien à voir avec ce qu’on gagne à connaitre Jésus. Si nos choix paraissent irrationnels aux yeux du monde, nous savons que cette vie n’est que le tout, tout début de l’éternité !

Pour conclure, j’aimerais revenir à cette parole de Jésus : « Si quelqu'un vient à moi et n'est pas prêt à renoncer à [tout], il ne peut être mon disciple. » Chacun a ce choix à faire durant sa vie : suivre Jésus ou non. Ce choix détermine la destinée éternelle de chacun, et ce choix ne peut pas rester sans effet pour la vie présente.

Jésus promet sa présence dès maintenant, et la vie pour l’éternité à ceux qui font le choix de le suivre. Il est le seul à pouvoir combler les besoins de nos cœurs. Il a aussi prévenu que le chemin de l’obéissance est étroit et difficile, que peu de personnes le trouvent. Alors j’encourage chacun à peser le pour et le contre et à prendre une décision en connaissance de cause. Le royaume de Dieu vient, il est même déjà là. Allez-vous investir pour le court terme, ou pour l’éternité ? Comme je l’ai déjà dit je ne peux pas souhaiter mieux à chacun de vous que de connaitre personnellement Jésus-Christ. Nous avons fait le choix de suivre Jésus, qui nous a menés au Laos, et qui sait où à l’avenir ... mais je peux témoigner que nous sommes dans une paix et une sécurité que le monde ne peut pas offrir. On ne peut pas être plus en sécurité que dans la volonté de Dieu ! C’est un cadeau de sa part, nous n’avons aucun mérite, nous pouvons juste être reconnaissants.

Pour nous qui avons déjà fait le choix de suivre Jésus, laissons-nous interpeller par le fait que Dieu a préparé une cité pour ceux dont il n’a pas honte d’être appelé « leur Dieu ». Est-ce que Dieu pourrait avoir honte que je l’appelle « mon Dieu », est-ce que Dieu pourrait avoir honte que mon Église l’appelle « notre Dieu » ?

Concrètement ? La Bible dit que sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu. Je rappelle que la foi, c’est voir les réalités invisible du royaume de Dieu, et y conformer ses actes. Alors à chacun d’examiner son cœur, sa vie, ses choix, et de répondre sérieusement aux questions que pose la parole de Dieu : Est-ce que je suis cohérent avec mon choix de suivre Jésus ? Est-ce que mon trésor est dans le ciel, ou dans ce monde ? Suis-je en train de vivre une vie d’étranger et de voyageur sur cette terre, dans la foi ? Suis-je constamment en mission, ambassadeur de l’amour de Dieu dans mon entourage ? Un chrétien sans mission ça n’existe pas.

J’aimerais conclure en lisant la conclusion du chapitre 11 de la lettre aux Hébreux, comme un encouragement à persévérer : « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu ».

PRIÈRE

821 : Règne en moi

Prière, proclamation de la victoire de Dieu et envie de le suivre.

Une manière concrète de vivre en étranger et voyageur est de ne pas s’attacher aux richesses de ce monde comme nous le lisons dans le Bible. Avec les richesses qui nous sont confiées, la Bible nous enseigne à prendre soin des nôtres (1Tim 5v8), et consacrer le reste, avec joie (2Cor9v7) au service de la diffusion de l’Évangile et de l’aide aux plus pauvres, en particulier ceux qui appartiennent à la famille de Dieu (Rom12v13). Nous ferons passer les paniers de la collecte durant le prochain chant. Ce chant est chanté à chaque collecte dans les églises du Laos, dans une version légèrement différente vous pouvez l’imaginer.

83 : Entre tes mains j’abandonne

[enchaîner]

591 : Règne en moi

Proclamons la grâce de Dieu dans la nuit où sont plongés ceux qui ne connaissent pas Jésus. Comment entendront-ils parler de Jésus si personne ne leur en parle ? (Rom10v14). Témoigner de Jésus par nos paroles et nos actes est la mission de tout chrétien, sans exception, ici ou à l’autre bout du monde. Suivons l’exemple de notre maître et investissons dans les personnes qui nous entourent et qui ne connaissent pas Dieu. Nous pourrons alors participer à une moisson dont les fruits dureront éternellement ! Que par nos bouches les paroles de Jésus soient répandues.

457 : Mon Seigneur et mon Dieu

Que notre bouche répande la bonne nouvelle, et que toutes nos actions rendent témoignage à Jésus. Esaïe 61 v 1-2 : 1 « L'Esprit de l'Éternel, du Seigneur, est sur moi car l'Éternel m'a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m'a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d'annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer l'année de la faveur de l'Éternel et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil ». Ces versets parlent de la mission de Jésus, et donc de la mission de l’Église qui est le corps du christ, de notre mission. Pensez à ceux que vous croiserez demain, ou cette semaine ? Combien sont humiliés, brisés, captifs, prisonniers, endeuillés. Pas besoin d’aller jusqu’au Laos pour en trouver … Allez-vous juste les croiser, ou allez-vous commencer à les relever, au nom du Christ ?

441 : J’irai parler [allons parler ?]

Moment de prières libre

627 : Jésus régnera

622ADF : O chrétien voyageur

pdfTélécharger le message